C'est dans le cadre du prix CBPT 2017 que j'ai lu ce roman.
L'auteur est psychiatre, pour ce roman il a choisi un personnage principal atteint du syndrome d'Asperger qui est une forme d'autisme. Cette maladie ne révèle pas de déficience intellectuelle, ni de retard de langage, bien au contraire le patient a une culture générale très importante et peut développer une connaissance très approfondie dans un domaine qui lui tient à coeur. Par contre le patient a des difficultés d'ordre relationnel.
Extrait du roman, définition de cette maladie: Le professeur Urs Weiss « qui définit le syndrome d'Asperger comme un variant humain non pathologique voire avantageux, puisqu'il garantit, au prix d'une asociognosie parfois invalidante, une rectitude morale plutôt bienvenue dans notre époque de voyous. »
Pour ce qui est du roman, il traite avec beaucoup d'humour différentes caractéristiques humaines comme: la mauvaise foi, le secret de famille à moitié dévoilé ou déformé et l'hypocrisie des gens, Tous ces traits de caractères sont énoncés lors des funérailles de la grand-mère du narrateur.
Je vous laisse découvrir les premières lignes de ce roman que je n'ai plus lâché!
« Je ne comprendrai jamais pourquoi, lors des cérémonies de funérailles, on essaie de nous faire croire qu'il y a une vie après la mort et que le défunt n'avait, de son vivant, que des qualités. Si un dieu de miséricorde existait, on se demande bien au nom de quel caprice il nous ferait patienter plusieurs décennies dans cette vallée de larmes avant de nous octroyer la vie éternelle; et si les humains se conduisaient aussi vertueusement qu'on le dit après coup, l'humanité ne connaîtrait ni les guerres ni les injustices qui déchirent les âmes sensibles.....J'assiste pour la quatrième fois de ma vis à des funérailles et je suis une fois de plus révolté par les énormités que j'y entends».
Et je vous laisse découvrir la suite...