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Les suppliciées du Rhône de Coline GATEL **

Nous sommes à Lyon, en fin d'année 1897, deux très jeunes filles sont retrouvées assassinées et ensanglantées. Issues de milieux différentes, elles ont eu toutes deux recours à une "faiseuse d'anges".

Accompagné d'un jeune médecin prometteur, de son ami et d'une journaliste, le professeur Lacassagne veut mettre en pratique les nouvelles techniques d'investigation qu'il a mises au point pour découvrir le meurtrier. Autopsies, profil psychologique, relevé d'indices, interrogatoires, ce sont les débuts des enquêtes criminelles. Cette nouvelle science du "diable" fait peur et dérange. Malgré les moqueries et l'hostilité de la police, nos trois larrons ne se démontent pas et mènent leur propre enquête....

Un 1er roman intéressant et prenant. On y redécouvre Lyon de la fin du XIXème siècle avec ses traboules, ses bouchons, ses canuts... et les débuts de la croix rouge. L'aspect scientifique est intéressant car ce sont les prémisses de la criminologie actuelle.

Extrait tiré de Wikipédia:Alexandre Lacassagne. Professeur à la Faculté de médecine de Lyon, il contribua à préciser la déontologie médicale et est l'un des fondateurs de l'anthropologie criminelle, dans la lignée de l'école italienne de criminologie (en) de Cesare Lombroso, dont il tentera plus tard de se distinguer.

Les fulgurants progrès de la médecine et de la chirurgie dans la seconde moitié du XIXe siècle, auxquels avaient contribué des Lyonnais comme Claude Bernard, Antonin Poncet et d'autres, rendent nécessaire une définition plus précise de la déontologie médicale. Ce à quoi s'employa Alexandre Lacassagne, professeur de médecine légale à la faculté de Lyon.

Mais il est surtout connu comme fondateur de l'anthropologie criminelle et d'une école de criminologie, dite « école lyonnaise », qui rejette les explications trop simplistes et exclusives, avancées par l'école italienne de criminologie.Ces derniers mettent l'atavisme au premier rang des explications du phénomène criminel.
Lacassagne soutient qu'il y a « implication mutuelle entre l'individu qui commet l'acte délictuel et la société qui en pâtit. » Certes, disait Lacassagne, le criminel est un « microbe » qu'il faut éliminer, mais ce criminel « n'a d'importance que le jour où il trouve le bouillon qui le fait fermenter ».

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