C'est l'histoire de Mirabelle Dartigen et de ses trois enfants, cela se déroule de nos jours avec des flash back durant la deuxième guerre mondiale.
Mirabelle est une jeune veuve de guerre, elle tient un bar dans le village des Laveuses au bord de la Loire à 15 kms d'Angers, elle adore cuisiner et exploite tout ce que son jardin produit. C'est une mère non aimante, très dure avec ses trois enfants, absolument pas sociale avec les villageois où chacun se surveille, s'espionne en présence des allemands. Elle a très nombreux maux de tête souvent occasionnés par l'odeur de l'orange. Ces maux sont s'y violents qu'elle se soigne à la morphine et reste régulièrement alitée.
Ses trois enfants sont: Cassis l'aîné, l'homme de la famille mais timide et pas très téméraire, Reine-Claude la coquette qui rêve d'être artiste, et Framboise la bouche de plus à nourrir, elle n'a peur de rien et est curieuse de tout.
A la mort de Mirabelle, Cassis reçoit la ferme de la famille car Mirabelle aurait voulu que Cassis reste à la ferme mais il est parti sur Paris; Reinette hérite du contenu de la cave dont la valeur est inestimable et Framboise hérite du cahier-journal de recettes sans valeur ainsi que d'un bocal contenant une grosse truffe noire.
Très attachée à la ferme familiale, Framboise décide de la racheter à son frère, elle la rénove car elle a été partiellement brûlée et vient s'y installer à l'âge de 65 ans sous son nom de veuve Françoise Simon. Aucun villageois ne fait de lien entre Mirabelle Dartigen qui avait fui le village et sa fille, Framboise Dartigen veuve Simon. Framboise ouvre une crêperie qui a vite du succès grâce à ses recettes innovantes. Mais le succès de son entreprise fait des jaloux et son petit-fils dont l'épouse est critique gastronomique veut par tous les moyens récupérer le cahier de recettes de sa grand-mère ce que refuse Framboise malgré les menaces.
Framboise, vraie mamie gâteau, se met alors à se replonger dans le passé, les souvenirs de ses 9 ans resurgissent. On découvre une petite fille naïve et insouciante malgré les évènements graves qui se passent autour d'elle.
L'intrigue est bien menée car il faut attendre les dernières pages pour y apprendre les secrets et les non-dits qui hantent nos personnages et comprendre les différentes attitudes des personnages.
Enfin l'évocation de la cuisine et des recettes nous font saliver!
Loin de haïr sa nouvelle patrie, Lydia Guirous, qui a fui la guerre civile en Algérie, raconte avec force et vivacité son parcours, entre rêve français et désillusions, engagement et lucidité.
Son livre est un pamphlet brûlant contre tous les communautaristes. Incapables de s'adapter, réfractaires et violents, ces derniers constituent le terreau de toutes les dérives, celles-là-mêmes qui ont donné les Mohamed Merah ou, plus récemment, les Mehdi Nemmouche. Autant d’intégristes qui la désignent, elle, la jeune femme bien intégrée, comme une « colla-beur »…
À travers des anecdotes tantôt savoureuses, tantôt grinçantes, elle raconte le traitement réservé aux femmes, le leurre de la double culture qui fait de vous des apatrides, le jeu trouble des politiques quels qu'ils soient, la responsabilité du FN qui, par ses discours, stigmatise les comportements communautaristes et les renforce.
Forte de son expérience et de ses convictions, elle propose des solutions pour aller de l’avant et parie sur un avenir lumineux et apaisé. Extrait des Editions Lattès
L'auteur
Lydia Guirous a 29 ans. Elle est diplômée de l'université Paris-Dauphine et étudie à l'ESCP. Fille, petite-fille et arrière-petite-fille d'immigrés, arrivée à Roubaix après avoir fui la guerre civile en Algérie, elle devient involontairement l'immigrée, puis « la française issue de l'immigration », la « beurette » pour certains, avant d’être appelée, par les communautaristes, « colla-beur ». Féministe, Lydia Guirous est la fondatrice de l'association « Future au féminin » et de la cellule « SOS harcèlement sexuel » de Paris.
"Le communautarisme en France serait-il un fantasme? Pas si sûr pour Lydia Guirous qui refuse toute tentation communautaire." Jean-Marc Morandini (Europe1)
"Le regard d'une écrivain très engagée dans la lutte pour la laïcité. C'est un livre de témoignage et de combat [...] qui parle de la laïcité, toute la laïcité et rien que la laïcité." Mathieu Laurent (France Culture)
"Cette enfant de l'immigration; originaire d'Algérie, dénonce la lâcheté des élites 'complices de la montée de l'islam radical' [...] Elle s'est fait traiter de 'colla-beur' par les islamistes dont elle critiquait l'action [...] Son livre appelle au 'sursaut républicain' pour éviter que la 'maison France' ne se convertisse au nom d'Allah." Fabrice Madouas (Valeurs Actuelles)
"C'est un livre absolument formidable. C'est à la fois le récit de cette jeune femme, son histoire personnelle et en même temps c'est un manifeste républicain qui aborde toutes les questions qui fâchent aujourd'hui que ce soit le voile, l'intégration, la violence dans les banlieues ou les rapports hommes/femmes [...] C'est un livre courageux marqué par une volonté incroyable [...] Je trouve qu'avec l'actualité difficile en ce moment, acheter ce livre est un acte citoyen qui vous permet de mieux comprendre les choses au-delà des étiquettes." Olivia de Lamberterie (Télé matin)
Un livre écrit par une femme très courageuse... C'est mon avis!
Voici un premier roman écrit à 4 mains par Véronique Biefnot et Francis Dannemark.
A Douai, la Moisson est une maison de retraite un peu hors norme tenue par un couple, il y séjourne une dizaine de personnes âgées.
La jeune Oléna, Ukrainienne sans papier a été embauchée comme veilleuse de nuit, sa sensibilité et sa gentillesse font que les pensionnaires l'adorent et veillent sur elle comme elle veille sur eux. Parmi eux il y a Lydie, la tendre; Flora, la danseuse; Henriette, l'intraitable; Charles le sage et Théo le séducteur.
Un évènement sentimental va bouleverser toute la maisonnée et va conduire Oléna et trois de ces vieilles dames vers Berlin, la frontière polonaise pour se rendre à Lisbonne en passant par Sète!!!
Un road-trip plein de partages et de bonheur, d'optimisme et de gaieté à lire pour s'évader, se faire du bien.
Si ce roman a des allures de conte de fée, il aborde malgré tout des sujets graves: les conditions de vie des sans-papiers, la solitude des personnes âgées; le sort des juifs lors de la 2ème guerre mondiale. Le tout étant agrémenté de citations pleines de bon sens.
"La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour garder l'équilibre." Confucius
"Tu ne peux pas empêcher les oiseaux du malheur de tourner au-dessus de ta tête mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux."Proverbe chinois....