Simon Liberati reprend, presque heure par heure, les actes des principaux membres de la "Famille Manson" entre les 8, 9 et 10 août 1969. Trois jours, sept morts affreuses. Le gourou maléfique ordonne à 4 de ses adeptes ( 3 adolescentes et un jeune homme) le meurtre de Robert Melcher, producteur des Beach Boys, qui serait responsable de son échec musical... mais Melcher est absent, et presque par hasard les 4 tueurs assassinent de parfaits inconnus qui se trouveront être Sharon Tate, la compagne de Polanski enceinte de huit mois, un ami d'enfance de Polanski, sa compagne et le coiffeur de Sharon Tate.
Meurtres atroces, qui nous sont décrits quasiment en temps réel, meurtres d'amateurs cruels. Ces meurtres seront suivis le lendemain de celui du couple La bianca, là aussi au hasard. Jamais Charles Manson ne participe. Il ne fait qu'ordonner.
Les meurtrières sont des jeunes filles perdues, qui trouvent en Manson, gourou performant, une réponse à leur besoin d'attention, de reconnaissance et d'amour. Il est l'amour parfait, puisqu'il leur dit être le Christ...Ces âmes faibles succombent. Ces filles sont toutes en vie sauf une Sadie-Susan Atkins.
Ce roman incarne le mal. Un Mal qui nait au coeur de hippies manipulés par un gourou raciste et paranoïaque, au milieu des palmiers, des surfeurs bronzés et des plages enchanteresses...Un mystère de plus dans l'être humain... Comment peut-il en arriver là?