Nous sommes à Helsinki, Olenka, ancienne mannequin, s'est enrichie grâce au commerce d'ovocytes mais en 2016, elle est en cavale....
On l'a trouve assise dans un parc public où les Finlandais viennent promener leurs chiens tout en laissant jouer leurs enfants.
Assez négligée et mal habillée, une femme vient s'asseoir auprès d'elle. C'est Daria.
Malgré les années, elles se reconnaissent et Olenka prend peur car Daria connaît son passé et sait pour quelle raison elle fuit son pays et se cache.... Olenka raconte son histoire en s'adressant à l'homme qu'elle aime mais que nous ne connaîtrons pas.
Dans les années 2008-2016, l'Ukraine était prête à tout pour sortir de la misère n'hésitant pas à se lancer dans des trafics de toutes sortes. Olenka était femme d'affaires, elle commerçait les ovocytes et les "mères porteuses", prenant des risques elle attirait les familles les plus puissantes et s'enrichissait grâce, entre autres, aux Américains qui étaient demandeurs de GPA à n'importe quel prix.
Un roman aussi fort que PURGE avec en toile de fond l'Ukraine et ses violences politiques.
Une histoire dans l'histoire qui se lit avec attention car c'est un vrai puzzle!
Pour info: Aujourd'hui, l'Ukraine reste une plaque tournante des trafics (armes, médicaments, insecticides...).
En ce qui concerne la gestation pour autrui, l'Ukraine est l'un des pays les plus favorables à la maternité de substitution. Les parents biologiques sont protégés et une mère porteuse ne peut réclamer "son" enfant. Cette technique est un délit pénal en France, Autriche, Norvège, Allemagne et plusieurs Etats Américains.
Dans le roman, Olenka travaille sur la sélection très stricte des femmes souhaitant devenir mère de substitution. Aujourd'hui, un programme de maternité par substitution coûte entre trente et cinquante mille dollars.