bretagne

    Sœur Anne est religieuse chez les Filles de la Charité de Sint Vincent de Paul à Paris. Elle reçoit une prophétie bizarre de l'une des religieuses: la Vierge va lui apparaitre en Bretagne... Elle est envoyée en mission en Bretagne où elle rencontre un jeune garçon qui prétend avoir eu une vision. Toute la région du Finistère Nord est contrariée par cet évènement. Les attitudes changent sur l'île de Batz près de Roscoff où tempêtes, marées incendie, chaleur semblent promettre un drame inévitable.

     Pour ma part ce fut difficile de pénétrer ce milieu de religion et de croyance. Une lecture qui ne m'a pas enthousiasmée, une histoire qui avance  un peu trop lentement...

     J'avais vraiment apprécié le bal des folles et n'hésiterai pas à lire le prochain roman de cette auteure.

Un roman magnifiquement écrit comme le sont les romans de cette auteur. Mais également d'une incroyable tristesse.

Anne, veuve de marin dont elle a eu un enfant: Louis se retrouve seule et démunie pour élever son garçon. Elle travaille à l'usine, l'auteur nous la décrit comme une mère courage.

Après un temps de veuvage correct pour cette époque des années 50, Etienne, fils unique du pharmacien demande Anne en mariage. Il l'aime depuis toujours....

Ils ne sont pas du même milieu social et les gens font des commentaires désobligeants mais ils s'aiment. Etienne aime Anne d'un amour exclusif, laissant peu de place au fils d'Anne. Malgré la promesse qu'il a faite de s'occuper de Louis, Etienne a du mal à partager son amour et va insulter et battre Louis.

Un soir ce sera la gifle de trop et Louis va fuguer...

Un court roman très touchant, une mère en souffrance, totalement déchirée entre ses 2 amours.

Un roman rempli de sensibilité, de délicatesse pour un roman dont l'histoire se veut être "banale".

Dans ce court roman, Michèle Lesbre s'adresse à cette chère brigande, Marion du Faouët, bandit de grand chemin, sorte de Robin des bois. Féministe, révoltée, libre, elle fut arrêtée plusieurs fois et pendue au gibet de Quimper en 1755.

C'est sous forme d'une lettre que l'auteur dialogue avec la brigande évoquant sa propre histoire. Les deux récits ainsi s'entremêlent.

Michèle Lesbre termine sa lettre par:

"Dors tranquille, chère brigande, tu m'as sauvée pendant quelques jours de notre démocratie malade, des grands voleurs qui , eux, ne sont presque jamais punis parce qu'ils sont puissants, de ce monde puéril. Tu n'étais pas un ange, mais les anges n'existent pas. Affectueusement." 

Un court roman intime, humain et sincère agréable à lire.