Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

deuil

Célestine du Bac de Tatiana DE ROSNAY

Martin jeune homme solitaire et effacé est orphelin de mère. Il est hanté par la mort de celle-ci dans un accident d'avion et qu'il a très peu connu. Il vit avec son père avocat brillant et coureur de jupons et Germinal son chien.

Célestine "Titine du Bac" est une sans abri qui vit sous un porche en bas de chez lui. Un jour de pluie Martin va s'abriter sous ce porche et  rencontrer Célestine. Une profonde amitié va naître de cette rencontre d'autant plus qu'ils vont se rendre compte qu'ils ont un lien commun : l'écriture. Martin écrit un roman, il est passionné par Zola, et Célestine écrit son journal intime. 

Célestine qui "aime Martin comme si elle l'avait tricoté" va essayer de lui redonner goût à la vie et l'aider à faire son deuil.

Après la lecture de ce roman on ne voit plus les sans abri avec le même regard. Comment en sont-ils arrivés là ? Quelle a été leur vie ? Ont-ils des enfants qui s'inquiètent d'eux ?... J'ai aimé ce roman que j'ai lu avec quelque fois les larmes aux yeux et qui se termine sur une note fantastique.

Voir les commentaires

LA CUILLERE de DANY HERICOURT

 

Seren vient de perdre son père d'un AVC. Ses parents tiennent un hôtel au pays de Galle, dans laquelle elle vit avec ses frères, prêtant même parfois sa chambre lorsqu'il y a trop de clients ! Elle ne ressent pas de chagrin mais trouve sur le chevet de son père une petite cuillère. Cette cuillère elle ne l'a jamais vu auparavant et va aussitôt  rechercher son origine.

Cette quête va l'amener à traverser la Manche pour se retrouver en France. Au hasard de rencontres et de quiproquo elle va finir par découvrir les origines de la cuillère et par la même ses propres origines.

Ce roman est un voyage initiatique qui parle de deuil, de recherche d'identité et de passage à l'âge adulte.

Il est plein d'amour , de poésie et d'humour aussi, une belle surprise.

Voir les commentaires

Vivre près des tilleules de L'AJAR

 

Exrait: Cela faisait près de dix ans". C’est la première phrase du premier roman du collectif d’écrivains de l’AJAR (Association de jeunes auteur-e-s romandes et romands.

 

 

Ecrit à partir d'un journal intime fragmentaire de la romancière suisse Esther Montandon désormais disparue, Vivre près des tilleuls évoque la mort de sa fille Louise, âgée de quatre ans.
 
L’AJAR livre un premier roman "bouleversant", "épuré" et "bluffant", d’après l’avant-critique de Kerenn Elkaim parue dans le Livres Hebdo du 27 mai, qui explique que "c’est par la magie de ce texte inédit qu’on pénètre l’univers de cette femme écrivaine" dont "la voix résonne pour nous conter la difficulté d’enfanter".
 
L’Association de jeunes auteur-e-s romandes et romands s’est constituée le 28 janvier 2012 à Genève. Ses membres partagent un même désir : celui d’encourager et d’offrir une visibilité à la création littéraire par le biais de projets collectifs (lectures, rencontres et publications). Ils sont 18 à avoir contribué à l’écriture de ce premier roman.

L'histoire: Esther Montandon a perdu sa fille de 3 ans lors d'un terrible accident domestique. Ecrivain, elle n'a jamais écrit un mot sur sa douleur et sur son difficile travail de deuil. Vincent Konig est en charge d'archiver l'ensemble de ses documents et il va retrouver le récit des jours et des années qui suivront cet instant où tout bascule...

Mon avis: Un roman agréable à lire malgré la dureté du sujet:l a perte d'un enfant.

Ces jeunes écrivains relatent la vie avant, les souvenirs, les moments de bonheur mais aussi la vie après le drame: le manque, la solitude , la vie qui s'arrête.

Un roman qui ne tombe pas dans le pathos mais nous ébranle car la famille, le couple ne résistent pas à cette tragédie.
 

Voir les commentaires