C'est grâce à une valise oubliée sur un quai de gare que Adrien et Capucine vont se rencontrer. Adrien est maître chien, accompagné de Bloom il va restituer sa valise à Capucine.
Les deux jeunes gens ont des ennuis sérieux et, tous deux sont à la recherche d'un équilibre et d'une vie meilleure. C'est en s'appuyant l'un sur l'autre et surtout avec l'aide et la conspiration d'un couple de psy qu'ils vont trouver le bonheur!
Une tendre histoire un peu loin de la réalité mais très agréable à lire cette histoire est porteuse d'espoir.
Résilience, reconstruction de soi, vulnérabilité... et des personnages attachants font de cette lecture un moment bien agréable.
Cette nouvelle fiction de Hélène Gestern est menée par 5 personnages:
Giancarlo est luthier et italien.
Grégoire, menuisier de métier est associé avec Gian, ils restaurent tous deux des objets anciens
Joris de Jonghe est collectionneur et mécène. Il s'intéresse particulièrement aux œuvres de Scarlatti dont certaines auraient disparu
Rodolphe est critique musical et spécialiste de Scarlatti
Manig est claveciniste de renommée
Alice est la petite nièce et jeune musicienne de Manig.
Alors que Grégoire doit restaurer un étui de violoncelle, en démontant la doublure de l'étui il découvre une partition ancienne, celle-ci aurait été écrite par le célèbre claveciniste Scarlatti.
A peine Grégoire a-t-il le temps de montrer cette partition à Manig que ce document disparaît.
Commence alors la recherche de ce document par nos 5 protagonistes qui ne se doutent pas que cette quête va bouleverser leur vie
Une rencontre avec le monde des luthiers, des restaurateurs d'art, des collectionneurs, d'un calveciniste et des concertistes. Sans oublier l'écoute de quelques œuvres de Scarlatti! Un univers musical très bien documenté comme à l'accoutumée avec cette auteure! Des secrets, des recherches animent ce roman qui ne se lâche pas!
Résumé et analyse de l'équipe de bénévoles de l'association CBPT : La vie sans histoire de Katmé, femme du préfet d’Akriba, capitale du Zambuena, est soudain bousculée. Pour éviter que la tombe de sa mère, morte vingt ans auparavant, ne soit enfouie sous une autoroute, elle doit la faire déplacer. Son très cher ami Samy, sculpteur dont la première exposition est un succès, est jeté en prison à la suite de l’article venimeux d’une feuille locale. Comment gérer tout cela sans nuire à la carrière de son mari ? « Les Aquatiques » est à la fois le nom du quartier misérable où travaille le sculpteur et celui d’une de ses œuvres : à l’image du livre qui conjugue beauté, puissance, foisonnement de l’écriture et scènes parfois insoutenables. Dans son premier roman, la documentariste et photographe Osvalde Lewat fait, sans aucun manichéisme mais avec un humour savoureux, le tableau âpre et coloré d’un pays d’Afrique où la classe politique inféodée au « Vieux » se sert abondamment et laisse sévir, sans états d’âme, l’injustice et la haine de l’homosexualité, prônée par les religions aussi bien catholique que traditionnelle. Au-delà elle brosse un étonnant portrait de femme qui peu à peu choisit son destin. Éblouissant ! (C.P. et M.Bi.)
Née au Cameroun, Osvalde est photographe d'art et réalisatrice de films documentaires plusieurs fois primés. Elle vit à Paris. Les Aquatiques est son premier roman.
Maud est la fille unique d'un célèbre chirurgien. Alors qu'elle promène son chien, elle se fait agresser violemment, mais un joggeur intervient et la sauve. Luc est garde du corps et s'inquiète de la santé de Maud auprès de son père. Celui-ci ne veut pas alerter la police et préfère engager Luc pour protéger sa fille dont l'agresseur continue ses menaces.
Est-ce que le père imbu de sa personne va tout résoudre grâce à sa fortune...
Comment Luc peut-il connaître parfaitement cette famille....
Maud , va-t-elle rester enfermée gentiment dans cette grande villa...
Un huit-clos inquiétant... Des secrets inavoués... Une vengeance implacable...
Mathieu Palain est journaliste en free-lance et écrivain ("Sale gosse"). A la suite d'un courrier envoyé à un détenu, celui-ci lui répond plusieurs mois plus tard. C'est dans un parloir que, tous les mercredis, Mathieu Palain rencontre Toumany Coulibaly sportif de haut niveau.
Une belle rencontre, une belle amitié vont naître de ses visites hebdomadaires. Mathieu Palain tente de soutenir Toumany qui a certes de bonnes jambes et un bon cœur mais pas grand chose dans la tête...
Coulibaly est coureur de haut niveau, il a remporté le 400 mètres à plusieurs reprises mais il est également voleur... car il court vite et ne sait pas dire "non" aux copains qui l'entourent. Il gâche ses réussites sportives pourtant il n'est pas cleptomane, il ne vole pas pour l'argent car il donne tous ses butins. Il vole pour être reconnu alors qu'il l'est grâce à ses médailles...
Comme l'explique une psy, il a " la main qui vole". C'est ce que lui disait sa mère depuis ses 8 ans au lieu de le punir, de lui expliquer et lui faire la morale.
Sportif, intelligent, père de famille, il avait tout pour réussir... Alors, tout comme l'auteur, j'espère que sorti en 2021 de prison, il a cette fois-ci choisi le bon chemin et qu'il s'y tient!
1er tome d'une saga familiale qui se déroule durant les "Trente Glorieuses".
Malgré une période d'après-guerre difficile, la famille Pelletier possède une usine de savonnerie au Liban à Beyrouth. Normalement, le fils aîné devrait reprendre l'affaire mais Jean qui ne sait pas gérer une entreprise, est de plus sous l'emprise de son affreuse femme Geneviève. François le 2ème fils est très bon élève et a un avenir plus prometteur. Hélène est une fille... et est rebelle. Quant à Etienne, très sensible, il est écarté de cette éventualité et il se rend en Indochine où est parti Raymond, son amoureux qui ne donne plus de nouvelles.
Ces quatre enfants Pelletier vont vivre des histoires bien différentes et nous emmener à Paris, à Beyrouth et à Saïgon. Ainsi Pierre Lemaître une fois de plus, nous entraîne dans des aventures diverses: La rédaction dans un grand journal parisien, les trafics de monnaie en Indochine, la violence et les tortures Viets, les grèves des mineurs du nord de la France... Les personnages sont toujours très attachants qu'ils soient ratés, ambitieux, amoureux, rebelles, menteurs ou criminels!
Corruption, sexe, alcool, argent tous les ingrédients d'un roman à rebondissements où émotion, suspense, psychologie et politique font de cette fresque historique et sociale une lecture très prenante et intéressante.
"S'adapter" est l'histoire d'une fratrie de 4 enfants dont l'un est "inadapté" et a une espérance de vie assez courte. L'enfance des 3 frères et sœur en sera bouleversée mais chacun saura à sa manière s'adapter à cette difficulté, chacun saura "faire AVEC" et pas CONTRE.
Le 3ème enfant de cette famille Cévenole est aveugle et "mou". Il n'a que l'écoute et l'odorat pour communiquer. Seul le grand frère lui parlera et s'occupera de lui jusqu' à sa mort.
La sœur sera dans le refus et la colère mais réagira.
Et le petit dernier, né après le décès de son frère, arrivera après la bataille et sera le "réparateur".
Ces trois petits soldats s'adapteront avec brio à une situation très dure.
On note bien qu'un seul et même évènement peut être raconté et vécu de façon différente. Ici, selon la place occupée dans la fratrie le vécu est différent. Mais la fratrie peut et sait se réadapter tout en restant toujours l'aîné ou le cadet.
L'auteur est elle-même issue d'une famille Cévenole et décrit cette région comme dure, difficile à vivre où les habitants ont du s'adapter à cette nature, ce qu'elle restitue très bien dans son récit.
L'originalité de ce roman est le narrateur qui sont les pierres! Les pierres parlent, observent, elles sont le témoin de cette histoire familiale. Tout comme une famille, les murs de pierres sèches sont tenus sans liant mais les pierres se soutiennent les unes aux autres . Les pierres ont une mémoire vivante car elles peuvent se déjointer, tomber, être réparées...
L'auteur est une connue pour ses livres sur le moyen-âge, et à cette époque les choses pouvaient avoir un nom comme les cloches, les épées... c'est cette idée que l'on retrouve dans les paroles du mur de pierres.
Un roman qui mérite ses prix: Fémina, Goncourt des lycéens et Landerneau. A lire!
1904: Alors que les bans de morues se tenaient près des côtes bretonnes, le réchauffement des eaux les a poussés vers des eaux plus froides et c'est près des côtes Islandaises que les pêcheurs de Paimpol sont obligés d'aller pêcher.
A cette époque, la religion catholique prédomine, aussi la population consomme énormément de poissons d'où le nombre de bateaux qui s'embarquent vers ces eaux glaciales. En même temps, la république laïque française décide de ne plus subventionner les curés et les religieux qui œuvrent dans les hôpitaux maritimes où les marins-pêcheurs naufragés ou malades sont soignés. Ce sont donc un chirurgien et une infirmière qui arrivent dans cet hôpital portuaire mené par des sœurs habituées aux conditions de vie de ce pays. Seront-ils acceptés?
Cette histoire inspirée de faits réels se déroule près du port de Faskdsfordur où "Le Catherine" fait naufrage, une catastrophe habituelle qui permet aux habitants de l'île de se fournir en nourriture, boissons, équipements et divers matériaux car un navire échoué appartient au pays dans lequel il naufrage!
Ce récit est très prenant. Le lecteur est immergé dans le monde des marins où roulis, vagues, poissons, senteurs, sueurs, crasse, maladie, tempête, brouillards, vent, crachin ... sont omniprésents!
Les personnages sont réels et attachants et le récit très captivant et intéressant.
Un auteur que je découvre et qui ne me laisse pas indifférente!
Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovary: un titre qui m'a interpellé...
Le roman débute là où Madame Bovary se termine, soit à la mort d’Emma. Suite à ce que tout le monde considère comme un suicide, la police de Rouen est envoyée à Yonville pour une enquête de routine.
Mais rapidement, ce qui paraissait évident est remis en question. En particulier, les deux docteurs au chevet d’Emma, Canivet et Larivière, apportent des témoignages étranges : les dernières paroles d’Emma et des traces de coup. Rémy, jeune officier de police, enquête donc sur cette affaire.
Affaire qui devient de plus en plus étrange lorsque son supérieur, Delevoye, est mis à la retraite pour avoir trop fouiné dans les affaires d’Yonville….
Le début du roman est un vrai retour dans l’œuvre de Flaubert : on y retrouve au fil des pages tous les protagonistes du roman qui a fait scandale lors de sa parution : Charles Bovary et sa casquette, Homais le pharmacien, tous les habitants du Lion d’or, les amants d’Emma, Lheureux l’usurier.
Heureusement, les rappels sont assez nombreux pour aborder ce roman sans avoir re-lu Madame Bovary...
Puis petit à petit, on entre de plain pied dans un roman policier, où tous les personnages sont à un moment soupçonnés.
La fin du roman est un peu plus « décalée » : on sent que l’auteur n’a pas souhaité remettre en cause toute l’œuvre de Flaubert. D’ailleurs, Flaubert apparaît plusieurs fois dans le texte dont une fois comme assistant à l’enterrement d’Emma.
Un livre agréable à lire, une enquête qui permet de rappeler que Madame Bovary n'est qu'un personnage fictif !
Bruce a 40 ans. Il est divorcé et pour cause: c'est un ours mal léché, misogyne et peu social. Il est en attente d'un cœur.
Bruce se remet très bien de sa greffe à tel point qu'il devient sympathique! Il se tourne vers les autres, s'intéresse à l'art et est très enjoué... On pourrait dire normal pour une personne fatiguée qui retrouve la joie de vivre... Mais Bruce va vouloir connaître son donneur et va découvrir que le donneur est une femme!
Un roman agréable qui nous emmène en Toscane et nous fait découvrir des tableaux de la renaissance.
Une lecture toujours agréable et facile avec Tatiana!