Ce voyage initiatique emmène de la Chine au Groenland, de la Bretagne à la Provence un petit garçon dont le père est un richissime amateur et connaisseur de thé.
Tout au long de ses voyages, le garçon va grandir, tomber amoureux, s'émanciper et vivre ses propres expériences.
Une belle histoire de voyages, d'apprentissage, de découvertes et d'amour.
Une belle écriture tendre et riche qui éveille tous les sens du lecteur.
Un court roman à lire tranquillement et à apprécier.
Indécis, hésitants, flottants c'est ce que sont Francesco et Claudia qui se sont rencontrés au lycée. Une amitié indestructible s'établit entre eux.
La situation se complique lorsqu'ils apprennent la liaison entre la mère de Francesco et le père de Claudia d'autant plus que Francesco est amoureux de la jeune fille. Mais elle est différente car elle sort avec des hommes de la quarantaine au grand désespoir de Francesco. Et lui de son côté embrasse un curé!
Si Francesco est très proche de sa région, sa nature, sa langue; Claudia aspire à s'éloigner de la botte italienne et part vivre à Milan puis à Berlin. Elle a beaucoup d'aventures alors qu'il se demande qui il est....
Désirs, amours, amitiés, quêtes d'identité, rencontres diverses, transgressions sexuelles ces deux êtres restent toujours en contact car une amitié profonde les relie. Francesco décide de retrouver Claudia à Berlin où une tierce personne se mêle à leur vie. Leurs destins se croisent, s'entremêlent, se confrontent...
Questions existentielles, recherche de soi, sensualité rendent ce roman très beau mais difficile à résumer.
Violet Rue Kerrigan est la petite dernière d'une fratrie de 7 enfants, adorée de son père elle vit une enfance heureuse. Lors d'une violente altercation entre 2 jeunes blancs et un jeune afro-américain, le jeune homme décède des suites de ses blessures. Violet a vu ses deux frères aînés avec une arme ensanglantée et dénonce sans vraiment s'en rendre compte ses deux frères. D'enfant chérie de sa famille elle devient "celle qui a cafardé" et le descente aux enfers commence....Tout va basculer et à 12 ans, Violet est reniée par les siens et est en danger. Elle sera placée chez la sœur de sa maman dans un état de New-York.
C'est la destinée de Violet que nous offre Joyce carol Oates avec des sujets forts: l'importance du lien familial, la destinée des individus, le repenti, le crime racial, la culpabilité, la vengeance, le pardon, le sexisme, la suprématie blanche, le pouvoir sur les femmes...
Je ne suis pas attirée par le auteurs américains mais j'avoue que la pioche était bonne! Merci Valia!
Ce roman m'attendait depuis 2017... Une découverte passionnante !
Une saga familiale sur 3 générations qui débute an Algérie dans les années 30 pour se terminer en 2015.
En 1ère partie, Ali travaille sa terre de Kabilie, une terre rocailleuse et ingrate jusqu'au jour où il a l'opportunité d'acquérir la meule qui a manqué le tuer. Il se lance dans la culture des oliviers et la production d'huile d'olives et mène une vie prospère. Mais l'Algérie bouge et Ali devient un harki parmi des milliers et s'expatrie en France. Il se comportera en "perdant".
En 2ème partie, Ali va survivre avec sa famille dans le camp de Rivesaltes et Hamid son fils n'obtiendra aucune réponse à ses questions concernant le passé de ses parents. Un profond silence s'installe...
Et puis il y a Naïma la petite fille d'Ali et fille de Hamid, c'est la narratrice de cette histoire. Naïma vit à Paris dans un milieu culturel qui la satisfait. Mais aux lendemains des attentats de 2015, elle éprouve le besoin de connaître son histoire qu'elle ignore totalement... En découvrant les vies des 2 générations précédentes, Naïma retrace toute l'histoire de cette période.
Cette histoire est au départ celle de Alice Zéniter qui s'est rendue 2 fois en Algérie pour savoir. Dans ce roman elle aborde de nombreux thèmes:
Elle raconte la vie des Harkis parqués dans des camps, leur honte et leur culpabilité, la complexité de la relation entre France et Algérie, l'arrivée des familles kabyles en métropole au lendemain de l'indépendance, leur acceptation d'une nouvelle identité que le gouvernement français leur impose et qu'ils acceptent par peur. L'auteur exprime le besoin que nous avons: Savoir , elle pose la question des racines: que veut dire avoir des racines lorsque l'on vit à 1000 kms d'un pays que l'on ne connait pas. Elle pose la question de la transmission... tout ce qui n'est pas transmis est perdu... et du silence, ce passé qui ne franchit pas les frontières des générations. Elle permet également de faire un parallèle avec les migrants actuels.
Le titre: L'ART de PERDRE renvoie à la perte du statut social, à la perte de la langue, à la perte de l'identité.
C'est un livre de combat, de choix de vie, d'Histoire. Un livre que les lycéens ont apprécié et cela fait du bien....
Voici le résumé du 4ème livre proposé au Prix des Bibliothécaires de l'Association Culture et Bibliothèques Pour Tous.
Au cours d’une soirée trop arrosée, Samuel, seize ans, a eu un comportement inadmissible. Sybille, sa mère, récemment divorcée et qui, depuis vingt ans, a vu tous ses beaux projets sombrer peu à peu, est bien décidée à le sauver. Elle l’emmène, malgré son refus et sa résistance, au Kirghizistan, qu’ils vont parcourir à cheval – l’amour du cheval étant leur seule passion partagée. Le père de Samuel leur a prédit le pire et d’emblée la situation semble lui donner raison...
Un beau roman d'apprentissage où la mère apprendra autant que le fils. Un récit intelligent et émouvant.