thriller

       La major Louise Caumont de la brigade de Tarbes  va enquêter sur le meurtre d'une jeune femme de la célèbre famille Bellegarde. Tout porte à croire qu'il s'agit du 22ème victime d'un tueur en série mais celui-ci est mort 1 mois auparavant ce crime. La gendarme relance l'enquête à la recherche d'un "copieur" au courant du "modus operanti" du tueur en série. Le corps de Marie-France Bellegarde a été retrouvé dans des postures ayant des références religieuses macabres. Or les détails du cadavre n'ont pas été divulgué par les médias....

       Parallèlement, un détective privé enquête sur la disparition depuis plusieurs mois de Roseline Blanc. Cette femme de 60 ans est aimée de tous et est dévouée dans une association caritative d'aide aux personnes en grande précarité.

      Les deux affaires vont se relier... Marie-France Bellegrade était bénévole dans l'association de Roseline. Elle semble être une victime totalement innocente, catholique pratiquante, elle aide les sans-abris. Qui aurait pu vouloir la tuer? Pourtant ce personnage n'est pas si blanc....

      Une histoire liée à la religion où le mal existe... Une histoire épouvantable voire incroyable...

       Une nouvelle unité de police a été créée pour résoudre les affaires de crime en série. Vito Strega est à la tête de ce groupe accompagné de Mara Rais et Eva Croce. Tous trois vont être appelés sur une affaire qui a des similitudes avec une enquête qu'ils ont menée quelques années auparavant. En effet, le corps d'une jeune fille a été retrouvé dans une mise en scène macabre similaire à un crime perpétré en Italie.

      Une mise en place de cette intrigue un peu longue, de nombreuses pages sur les amours entre nos trois protagonistes... heureusement tout s'accélère lorsque les deux équipes Italienne et de Sardaigne collaborent.

      Des chapitres courts, une enquête rondement menée et un dénouement inattendu!

       Noémie est capitaine de police au 36. Lors d'une intervention policière, le dealer interpelé lui tire en plein visage. Défigurée, son chef la met à l'écart et la mute de force en Aveyron près du lac d'Avallone. Créé par la construction d'un barrage, ce lac a recouvert un ancien village.

      Dans la petite ville d'Aveyron, tout est un peu trop calme, d'ailleurs Noémie est là pour justifier la fermeture de ce commissariat. Mais il faut croire de Noémie sait réveiller les vieux démons... Le corps d'un enfant depuis plus de 25 ans remonte à la surface du lac.

      Noémie va prendre en main ce cold case et va remuer ciel et terre pour élucider cette affaire de disparition d'enfants. 

      Ce thriller comme tous les autres de Olivier Norek nous tient en haleine avec ses fausses pistes et ses rebondissements. Le personnage de Noémie est très attachant, on suit la reconstruction de cette jeune fille qui excelle dans son métier. Les caractères de ses coéquipiers sont différents, sensibles ou trompeurs..

     Un cold case bien mené dont je n'ai pas du tout soupçonné son dénouement.

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       L'histoire commence par un licenciement collectif. Deux amis informaticiens se vengent en taguant de nuit, les murs de l'entreprise qui les a licenciés. En rentrant, ils décident de faire un détour par un champ d'éoliennes, histoire de rouler à fond tous feux éteints. Mais un homme est là, ils le percutent et le tuent. Près du corps, une mallette, celle-ci contient 2 millions d'euros. Pour Sylvain et Hugo les temps sont durs aussi ils décident de faire disparaître le corps et de cacher le butin. Aux infos, les 2 amis apprennent que l'homme apportait une rançon aux ravisseurs de sa fille. L'enfant est assassiné et le ravisseur qui était sur les lieux compte bien récupérer l'argent. 

       C'est Lucie Hennebelle, jeune policière mère de jumelles qu'elle élève seule qui fait fait le lien entre la découverte du corps d'une petite fille et la disparition d'un père parti donner une rançon aux ravisseurs de sa fille. Lucie est chargée de l'enquête alors que les disparitions se succèdent...

       Un roman noir, violent dont les rebondissements successifs sont addictifs....

    Enfant battue par son père, Sandrine est devenue une jeune femme fragile, mal dans sa peau, timide, n'aimant pas son corps, elle n'ose pas mais est pleine d'empathie envers les autres. 

   Aussi, lorsqu'elle découvre l'homme qui pleure sa femme disparue lors de son jogging, Sandrine décide de participer à la marche blanche. L'homme qui pleure la regarde et Sandrine fond sous ce 1er regard attentionné.

    Sandrine s'installe très vite chez cet homme et son fils Mathias dont elle s'occupe. C'est le véritable bonheur jusqu'au jour où la première femme apparaît à la télévision. Caroline est dans un hôpital italien totalement amnésique, elle est à la recherche de son passé. 

     Petit à petit l'homme qui pleure va devenir Mr Langlois, le violent, le persécuteur et l'histoire devient oppressante.... et je vous laisse découvrir la suite...

     Un roman psychologique très bien mené et bien écrit. Un roman éprouvant car d'actualité... 

                 Tanja se cache sur l'île de Bora Bora avec sa mère et son fils de deux ans pour échapper à la justice suisse et à la mafia albanaise. Lors d'une promenade sur la plage, son fils trouve un doigt humain. En cherchant un peu, Tanja découvre un corps mutilé. La police attribue cette mort à une attaque de requin. Mais Tanja n'y croit pas et se lance dans l'enquête en parallèle de la police...

                 Complot, conséquences écologiques des essais nucléaires vieux de 30 ans, croyances traditionnelles et faits historiques font de ce thriller un bon page-turner.

        Johanna Gustawsson , mariée à un suédois est bien française. Alors qu'elle emménage sur l'île de Lidingo au nord-est de Stockholm, elle apprend l'existence d'un manoir réputé hanté à Storholmen, un petit îlot plus au nord. C'est dans ce décor que va naître la trame du roman de cette auteure.

       L'îlot Storholmen attire de nombreux touristes curieux de voir l'arbre où a été pendue une jeune femme en 2012. Son assassin n'a jamais été retrouvé. Le gigantesque manoir qui occupe cette île, appartient depuis plusieurs générations à la famille Gussmann.

      En 2021, Emma Lindahl est chargée d'expertiser les biens des propriétaires du grand manoir de cette île habité par une famille hautaine et sombre . A peine arrivée, le corps d'une nouvelle victime est retrouvé sous les eaux glaciales...

   Malgré un climat froid et mystérieux et une évocation de rites vikings je n'ai pas accroché à ce thriller dont l'intrigue est tortueuse et les personnages peu attachants.

       Professeur d'art et alpiniste de renommée internationale, Jonathan Hemlock est surtout un tueur spécialisé dans les sanctions. Une sanction est le nom donné à un assassinat d'agents ennemis pour le compte de l'organisation secrète CII. En représailles du meurtre d'un agent du CII, Jonathan doit infliger une nouvelle sanction. Sa cible fait partie d'une équipe qui va tenter l'ascension d'une des plus dangereuses montagnes des Alpes, l'Eiger par la face Nord. Hemlock se joint à cette expédition en vue d'exécuter sa mission. Seul problème : il ignore lequel de ses trois compagnons de cordée est l'homme à abattre. 

     Vous devrez aller jusqu'à la dernière page pour connaître la victime...

     Un polar dont l'humour caustique est rondement mené.

     Livre brillant à l'humour corrosif, La Sanction est à la fois un authentique chef-d’œuvre de la littérature américaine et un roman au suspense haletant.

L'auteur: Trevanian, nom de plume de Rodney William Whitaker, est un écrivain américain, né en 1931à Granville , dans l'État de New York, et mort en 2005 dans le West Country, en Angleterre. Il a utilisé son vrai nom ainsi que d'autres pseudonymes : Beñat Le Cagot, Jean-Paul Morin et Nicholas Seare.

    Une fois de plus Olivier Norek nous tient en haleine...

    Après la trilogie des 9.3., nous retrouvons le capitaine Coste. Totalement brisé par la mort de sa coéquipière, il tente de se reconstruire sur l'Ile de Saint-Pierre au milieu des brumes. Il fait partie d'un programme de secret défense et vit dans une résidence surveillée et sécurisée qui sert à protéger entre autre des témoins.

     Sur le continent, Anna est retrouvée séquestrée dans une cave, elle y vit depuis 10 ans. Elle est la première d'une série de 9 jeunes filles à être retrouvée vivante. Les 9 autres ont été enlevées, enfermées et assassinées par un serial killer qui est, depuis la découverte d'Anna, en cavale. Anna ayant été découverte, cet assassin pourrait la rechercher pour l'empêcher de parler... Anna va être confiée au capitaine Coste, chargé de la surveiller mais également de la faire parler afin d'obtenir des renseignements sur son ravisseur.

     Une relation ambigüe va s'installer entre Coste et Anna. Anna a survécu pendant 10 années à un tueur et est psychologiquement fragile, quant à Coste il culpabilise de la mort de sa collègue. Il va devoir protéger Anna, un personnage atypique et fascinant, sans s'y attacher.

     La tension psychologique va monter progressivement tout au long de ce polar; découvertes de corps, morts accidentelles ou pas, suicide ou pas... Et Anna, on se demande comment elle a résisté à son bourreau, Qu'a-t-elle accepté?

     Un décor brumeux qui prête au suspense et à l'angoisse; des personnages hauts en couleurs pour lesquels on s'inquiète...

     Un très bon thriller prenant, bien mené, bien écrit aux dialogues percutants;  pour moi, supérieur à la trilogie 93.

4ème de couverture:

À la suite de la publication d’un article sur la profanation de tombes dans le cimetière juif de Schönhauser Allee, à Berlin, la journaliste Hanna Golden reçoit des menaces de mort par mail.
Inquiète et désemparée devant tant de violence, elle s’adresse à la police qui l’oriente vers la LKA 5, le département de la sûreté de l’état, spécialisé dans la lutte antiterroriste. L’enquête est confiée au chef de cette unité, Alain Liebermann, membre d’une grande famille d’intellectuels juifs berlinois.
Berlin est un thriller  sur la montée des sympathisants d’extrême-droite antisémites en Allemagne, avec un héros attachant et complexe, qui porte le poids de son histoire familiale communautaire.