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litterature chilienne

Le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis SEPULVEDA ♥ ♥

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       Le Vieux qui lisait des romans d'amour (Un viejo que leía novelas de amor) est un roman chilien de Luis Sepúlveda, publié originellement en espagnol en 1992 et traduit la même année.

      Résumé: Le cadavre d'un homme est retrouvé sur une pirogue, en pleine forêt amazonienne, et les habitants d'El Idilio accusent aussitôt les indiens de l'avoir tué. Antonio José Bolivar examine la blessure du félin et reconnaît les empreintes d'un félin.

       Antonio a longtemps vécu  avec les Shuars, il connaît bien la forêt amazonienne et découvre la lecture à travers les romans. Ce passionné de romans d'amour va se lancer à la poursuite de la bête.

      Dernier paragraphe qui caractérise bien le personnage principal"Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d'or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d'un coup de machette, s'y appuya, et prit la direction d'El Idilio, de sa cabane et de ses romans qui parlaient d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes."

       L'auteur: Luis Sepúlveda est un écrivain chilien né le 4 octobre 1949 à Ovalle. Son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d'amour, traduit en trente-cinq langues et adapté au grand écran en 2001, lui a apporté une renommée internationale. Son œuvre, fortement marquée par l'engagement politique et écologique ainsi que par la répression des dictatures des années 70, mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers. (extrait de wikipedia).

        Il a étudié l'impact de la colonisation sur les Shuars en vivant une année parmi ces indiens.

       shuars.pngLes Shuars sont l'un des peuples amérindiens faisant partie d'un groupe ethnolinguistique habitants des forêts de la Haute Amazone qui ont été désignés par les premiers envahisseurs espagnols sous le nom de Jivaros (Xibaros), terme dont la signification est sauvage ou barbare. Cette appellation péjorative est rejetée et considérée comme insultante par les intéressés, qui l’ont à leur tour utilisée pour désigner les groupes d’indiens acculturés partis peupler les banlieues urbaines. Leurs territoires sont actuellement coupés en deux, depuis la guerre de 1941, par la frontière entre l'Équateur et le Pérou (source Wikipédia).

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