Quatrième de couverture: La frontière entre la vie et la mort est peut-être plus trouble qu’il n’y paraît…
Une interpellation qui tourne au fiasco. Un officier admis à l’hôpital en urgence absolue. Pour le commandant Sharko, la lieutenant Lucie Henebelle et le reste de l’équipe, la déroute est totale. Violente. Mais la soif de justice est plus forte que jamais. Mis à l’écart le temps que l’IGPN tranche sur sa responsabilité, Sharko se lance alors dans des investigations en dehors de tout cadre légal. Une enquête dangereuse et éprouvante qui laissera des traces.
Du fin fond d’une abbaye ancestrale aux couloirs austères d’un hôpital psychiatrique, Sharko va être confronté à la folie et découvrir que lorsque la science ignore l’éthique, tout peut basculer.

Un nouveau thriller percutant, dérangeant où la mort est omniprésente. Des expériences sur des cadavres ou pas..., des amputations, des meurtres, des comas, du sang et des expériences de mort imminnente EMI. Bref de quoi nous retourner le cerveau car ce roman est addictif....

     Hélas ce n'est pas un fait divers...

     Dès la 3ème page, nous avons connaissance du drame que vient de vivre Léa, 13 ans et totalement abasourdis, nous ne lâchons plus ce roman. Que s'est-il passé? Pour quelle raison? Comment vont vivre ces 2 jeunes? Les phrases incisives et percutantes ne nous laissent aucun repos...

     Au téléphone, le frère de Léa cherche à comprendre, à essayer d'expliquer et saute dans un train pour rejoindre sa soeur. Tous deux vont se soutenir mutuellement pour affronter ce drame qui anéantira les espoirs du frère et détruira la vie de Léa.

     Dans ce roman qui est tout sauf irréel, Philippe Besson détaille le cours de la vie de cette famille, une mère écrasée, humiliée, un père violent, une jeune ado obéissante et un jeune adulte qui se voue à une carrière de danseur.

     L'auteur s'attache à décrire ce que deviennent ceux qui restent, ceux qui subissent le traumatisme, ceux qui doivent vivre avec mais aussi ceux qui n'ont pas vu....

     Un roman dur par le fond mais écrit avec beaucoup de pudeur, de délicatesse et de réalité..... Un fait divers: un féminicide....

   Un roman très original voir étrange, 

   Une situation incroyable,

   Une belle écriture réaliste,

   Une histoire déstabilisante...

Dans ce roman la narratrice fait le bilan de sa vie, de ses erreurs, des ses rencontres, d'un viol et surtout de son choix d'avoir un amant qui lui laisse un espace de vie personnelle.

Alors qu'ils passent un week-end ensemble dans un chalet de montagne au bord d'un lac, M (l'amant de la narratrice) se noie suite à une crise cardiaque. La narratrice va le porter dans son lit, le laver, l'habiller et le veiller plusieurs jours car elle ne veut pas le quitter. Elle va l'emmener avec elle et lui préparer une sépulture...

Tout cela nous le découvrons dans le courrier que la narratrice envoie à la femme de M. de longues lettres qui racontent son amour pour M. mais qui affirme que M aimait également sa femme...

Un texte assez féministe qui met en lumière les relations amoureuses.

Un roman fort mais un peu moins que "La vraie Vie"

     Quatrième de couverture: Quand on a fait, comme le dit Seyoum avec cynisme, « de l’espoir son fonds de commerce », qu’on est devenu l’un des plus gros passeurs de la côte libyenne, et qu’on a le cerveau dévoré par le khat et l’alcool, est-on encore capable d’humanité ?
C’est toute la question qui se pose lorsque arrive un énième convoi rempli de candidats désespérés à la traversée. Avec ce convoi particulier remonte soudain tout son passé : sa famille détruite par la dictature en Érythrée, l’embrigadement forcé dans le camp de Sawa, les scènes de torture, la fuite, l’emprisonnement, son amour perdu…
À travers les destins croisés de ces migrants et de leur bourreau, Stéphanie Coste dresse une grande fresque de l’histoire d’un continent meurtri. Son écriture d’une force inouïe, taillée à la serpe, dans un rythme haletant nous entraîne au plus profond de la folie des hommes.

     Mon commentaire: Un récit plus qu'un roman car ce n'est pas une fiction... c'est une dure réalité plus forte que n'importe quel article de journal. Tout est violence... Violence envers les soudanais et les Somaliens qui espèrent un monde meilleur au prix de toute une vie d'économie; violence entre les passeurs qui se battent un marché très lucratif; violence entre les migrants qui s'arrachent une goutte d'eau; violence entre passeurs et migrants qui sont roués de coup par leur passeur. Ajoutez à cela l'hygiène déplorable, la faim,  la chaleur, les odeurs....

   Un 1er roman choc qui doit nous interpeler et que je n'oublierai pas...

      Un "nouveau" roman Franck Bouysse écrit en 2014 et passé sous silence. Un récit prometteur puisqu'il a été publié avant  "Né d'aucune femme"!

     Elias Greenhill a été élevé par un couple d'indiens de la tribu "Nez Percés". Bien que leur peuple ait été décimé au XIXème, Papa et Mama Tulssa ne sont pas revanchards et vivent en harmonie avec la nature et leurs proches voisins blancs. Elias évolue au pied des montagnes, dans une vallée luxuriante qu'il découvre à cheval. Lorsque Le couple Tulssa voient leurs jours comptés, ils décident de dévoiler le secret de sa naissance à Elias.

     Pour la première fois, le jeune homme va quitter Eden Creek pour se rendre en France à la "Croix du Loup"....

     Une très belle histoire dans laquelle la Nature prend la première place et les personnages sont attachants et plein d'humanité.

C'est avec impatience que nous découvrirons la suite de ce roman.

Un roman à savourer!

C'est autour de 5 femmes, 5 vies différentes, 5 lieux et époques différents que s'articule ce roman façonné en 3 parties: Grissando, Pizzicanto et Vibranto. Il y a un bucheron gravement accidenté et sa femme, un luthier et une petite fille qu'il a adopté, un compositeur en mal de création et son amante, une musicienne et une migrante. Leur dénominateur commun est : le Bois (la forêt, les graines, les arbres, le plancher, les poutres, les bûches, l'épicéa, le palissandre), tout le lexique du bois et du travail du bois (abattre, couper, tailler, sculpter, vernir, assembler) est présent et agréablement utilisé.

Si chaque partie est une tranche de vie de chaque protagoniste, le Bois en est le fil conducteur et le tout s'imbrique comme les pièces de la guitare que le luthier rassemble amoureusement.

Un très beau roman à l'écriture agréable qui se lit comme une partition tout en évoquant la nature , l'art et la condition de la femme.

Vous avez compris! C'est un vrai coup de coeur!