relation pere-fils

        De nationalité française, Marc Alexandre Oho Bambe alias "Capitaine Alexandre" est né au Cameroun. Fils d'une professeur de lettres et d'un père cultivé, il arrive en France à 17 ans et passe son bac. Après des études littéraires, il se tourne vers le journalisme et l'écriture. Ce roman est son 11ème texte. Ses essais et ses textes souvent engagés ont été régulièrement primés. Il est écrivain, poète, slameur et professeur.

       Ce roman est un mélange de poésie et de narration, une littérature hors norme qui se rapproche d'une impro de jazz. L'alternance de narration, de paroles du père du narrateur et de poèmes adressés à sa fille peuvent déstabiliser le lecteur mais donnent un rythme à ce roman dont l'histoire est profonde.

       Jaromil est musicien de jazz, père divorcé de Indira. Lorsqu'il reçoit un courrier de son père qu'il n'a pas connu, il découvre un père musicien et aimant mais qui a du disparaitre de la vie de son fils.  Jaromil raconte son histoire, une histoire en manque de repères qui l'a mené vers la drogue. Un personnage torturé et attachant.

    Difficile de résumer ce roman graphique dont l'histoire reste simple: un homme, un fils, un bateau de pêche...

    Ce récit illustré est un hommage aux pêcheurs, à la dureté de ce métier peu valorisé. Un métier qui est dépendant de la météo maritime, une mer qui est tout pour eux qui souvent ne connaissent rien d'autre. L'auteur décrit cette vie de pêcheurs avec leur travail de nuit, leur lutte contre la mer, les prix du marché en baisse, les frais de réparation de leur outil de travail etc...

    Philippe Claudel nous embarque sur le fileyeur. Ce bateau porte le nom de "Rature" , c'est le nom de son propriétaire. celui-ci était maladroit avec les mots et ne savait pas écrire sans faire de ratures. Mais Rature sait naviguer et part en pêche avec Joss un autre marin dur lui aussi mais qui n'a aucune attache sur terre alors que Rature a un fils....

    C'est la première de couverture et ses couleurs inhabituelles qui m'a attirée, puis son auteur. Un texte écrit sur fonds dessinés et colorés par une illustratrice, des couleurs en harmonie avec le texte.

    Un roman dur comme l'est la vie des pêcheurs mais beau et poétique 

     Un roman autobiographique qui commence par: " Mon père était un tueur." Le ton de ce récit est donné... 

    Le père de Thierry Crouzet était pêcheur et surtout très bon chasseur et fut, pour cette raison,  tueur d'élite durant la guerre d'Algérie. Un homme qui a toujours fait peur à son fils pendant son enfance. Si l'auteur a réussi à occulter la violence autant verbal que physique de son père, à la mort de celui-ci, il s'autorise à se souvenir, à écrire afin de comprendre pour quelles raisons son père a eu autant de violence en lui.

     Pour comprendre, l'auteur s'immerge dans les récits de la guerre d'Algérie, dans les carnets de son père et d'autres appelés qu'il relate dans ce livre. Des récits précis, concis et authentiques qui décrivent tout  des horreurs qu'a vécu son père. Une histoire que son père a laissé sous silence et n'a jamais raconté à son fils comme de nombreux soldats.

    Thierry Crouzet excuse et comprend son père mais a la sensation que cette violence lui a été transmise de façon héréditaire.

    Dans les dernières lignes du récit, il se décide enfin  à lire la lettre laissée par son père, elle l'attend depuis trois ans...

Lecture abandonnée à la 150ième page...

Un père mutique, strict, exigeant et ... absent... heureusement sur un fond de côte normande.

Résumé du site de la FNAC: Connaît-on jamais son père ? Dans un très beau texte de reconnaissance, Xavier Girard tente d'approcher au plus près celui dont la présence fut toujours volontairement retenue, parcimonieuse, et souvent énigmatique.
Connaît-on jamais son père ? De quels souvenirs, sensations, moments partagés, sommes-nous les dépositaires ? Il est difficile d'échapper à l'aveuglement des fils, au subjectif, tant l'image ou les images qu'il nous reste sont passées au tamis du souvenir. Et que faire lorsque l'absence ou la distance envahissent tout. Dans un très beau texte de reconnaissance, Xavier Girard tente d'approcher au plus près celui dont la présence fut toujours volontairement retenue, parcimonieuse, et souvent énigmatique. Peu de gestes, encore moins de paroles, une part manquante, tout cela est le prétexte à une quête ou enquête à laquelle se livre Xavier Girard. Mais comment remonter le temps lorsque tout se dérobe ? Où se cache son père ? Dans ses collections de jouets, ses tableaux, peints dans une autre vie, sa fascination pour les tortues ou les bigorneaux ? Ou faut-il le chercher dans le retrait et la fin de non recevoir qu'il opposait sans un mot à chaque effusion consolante. Ce portrait de père rempli de blancs n'est pas que cela. C'est aussi une incursion magnifique sur les terres de l'enfance, où, sous les ciels chahutés de la côte normande, dans la lumière éblouissante de la Riviera, dans la pénombre d'une cave remplie de tableaux délaissés, nous suivons cet enfant qui, peu à peu, emprunte la voie des livres, de la musique, et de la peinture à l'inverse de son père. Et même si les questions ne trouvent pas de réponses, l'important est ailleurs. Comme si la résolution de l'énigme se trouvait justement dans l'impossibilité à la faire disparaître.