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prostitution

La maison des égarées de Julie KIBLER

Le roman se situe au début du XXème siècle au Texas dans un refuge pour femmes "déchues" et abandonnées par leurs familles. La "Société de secours de Berachah", est dirigée par un pasteur et sa femme qui se sont donnés pour but de venir en aide aux femmes victimes de violences . Nous suivons le destin de deux de ces femmes, Lizzie et Mattie, qui vont trouver dans ce refuge abri,  soins (pour décrocher de la drogue),  écoute et protection. En parallèle se déroule de nos jours  l'histoire de Cate , jeune bibliothécaire qui vient de s'installer à  l'université d'Arlington au Texas sur les terres du refuge. Il ne reste pratiquement rien du refuge mis à part le cimetière avec des noms et des numéros (pour les nourrissons) qui vont attiser la curiosité de Cate et  la pousser à effectuer des recherches pour retracer le parcours de ces femmes. Lizzie ne peut se résoudre à sortir du refuge alors que Mattie part pour démarrer une nouvelle vie. Au fur et à mesure de ses recherches, Cate va trouver un écho à sa propre vie dans celles de ses "sœurs". Le roman décrit la dure condition des femmes au début du XXème siècle. C'est un roman  parfois dur mais empli de tendresse et de courage. A lire

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Les orchidées rouges de Shanghai de Juliette Morillot

 

Min Sangmi a 14 ans lorsqu'elle est enlevée à la sortie de l'école par des soldats japonais. Nous sommes en Corée en 1937 en pleine expansion japonaise  (le japon a envahit la Corée en 1910). Sangmi va être enrôlée de force pour travailler dans les "maisons de réconfort" qui suivent l'armée japonaise tout au long de son avancée. L'auteure a rencontré une survivante en 1995 et a bâti son roman à partir de son témoignage ainsi que ceux de soldats japonais qu'elle a pu interroger.

Sangmi va être déportée en Mandchourie puis continuer son périple à travers  la Chine, la Malaisie pour finir à Hiroshima, un plan permet de suivre son parcours. C'est grâce à une force de caractère très forte et à sa connaissance de plusieurs langues étrangères qu'elle va tenir le coup.  On découvre au fil du roman que les japonais, comme les nazis, avaient eux aussi leurs camps de concentration dans lesquels ils faisaient des expériences sur les prisonniers.

Malgré l'horreur du récit l'auteure arrive à faire preuve d'un peu de poésie en effet les paysages sont très bien décrits on pourrait presque sentir les odeurs et voir les couleurs des fleurs. J'ai découvert grâce à ce roman une partie de l'histoire de la seconde guerre mondiale que je ne connaissais pas, il est divisé en quatre grandes périodes et se lit facilement. Je l'ai dévoré. Très bonne surprise.

 

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