Résumé: Nous sommes à Londres en 1800; les docks, la pauvreté, la saleté, la violence de l'Angleterre qui, en plein boom économique, fait le bonheur des uns et le malheur des autres; c'est là que vit William Thornhill.
William Thornhill échappe à la mortalité infantile considérable à cette époque et ne veut plus avoir ni faim ni froid.
Il a la chance de rencontrer le propriétaire d'un des bateaux qui transportent les marchandises et les gens d'un point à un autre de la Tamise ainsi que sa fille, Sal, la belle Sarah qui va l'accompagner durant toute sa vie.
Jeunes mariés, Will et Sal réussissent à améliorer leur quotidien à force de travail et de petits trafics. Malheureusement, William devenu batelier tente une nuit de voler une cargaison de bois et se fait prendre sur dénonciation.
Voué à la pendaison, Sal réussit à faire transformer sa peine; il sera banni à perpétuité en Nouvelle-Galles près de Sydney et partira avec sa femme et leur jeune enfant.
Mais c'est là que vivent les Darug (les autochtones) depuis près de 40 000 ans ...
et je n'en dévoilerai pas plus !
L'auteur: Les personnages de Kate Grenville sont confrontés à la violence miséreuse de Londres puis à la vie difficile des forçats qui sont en fait les premiers colons d'Australie, mais aussi au racisme, à la peur, à la violence ...
La lecture de ce livre est captivante car le fond historique est bien documenté. L'histoire est bien menée les personnages sont très arrachants et ... le lecteur ne lâche plus son livre!
Encore merci à l'amie qui m'a fait découvrir cette belle lecture.
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Pour en savoir plus, extraits de wikipédia:
Les premiers habitants de Nouvelle-galles du Sud pays étaient les Arborigènes de la Nouvelle-galles du Sud depuis environ 40,000 ans. Le premier Européen à apercevoir le pays fut le navigateur anglais James Cook, en 1770. Le First Fleet First des colons britanniques est arrivé à SYdney en 1788. En 1901, la colonie est devenue un État de la fédération australienne.
En 1770, l'explorateur anglais lieutenant James Cook a noté ses impressions sur les Aborigènes de Nouvelle-Hollande (Nouvelle-Galles du Sud) dans son journal: « en réalité ils sont bien plus heureux que nous les Européens… Ils vivent dans la tranquillité qui n'est pas troublée par l'inégalité de la condition. La terre et la mer leur fournissent toutes les choses nécessaires pour vivre… Ils vivent dans un climat agréable et ont un air très sain… ils n'ont aucune abondance ». Les autochtones australiens avaient vécu dans ce qui est maintenant la Nouvelle-Galles du Sud, pendant au moins 50 000 ans, de la chasse, la cueillette et la pêche.
L'arrivée de colons européens va avoir un effet immédiat et dévastateur sur eux. Ils n'avaient aucune résistance naturelle aux maladies européennes et la propagation d'épidémies de rougeole et de variole se propageant très loin au-delà des points de peuplement, va réduire radicalement leur population et perturber gravement la société autochtone. Bien qu'il y ait une certaine résistance à l'occupation européenne, en général, les populations autochtones ont été expulsées de leurs terres sans difficulté. La dépossession, la maladie, la violence et l'alcool ont réduit leur civilisation à l'état de vestige dans la plupart des domaines en moins d'une génération
Arrivée des Anglais
En 1770 le capitaine James Cook explora une partie de l’Australie en partant de Sydney pour remonter jusqu’au Top End. Pendant l’année qu’il parcoura il a eu le temps de tous noter sur son journal de bord : cartes topographiques, vie de la faune et de la flore, l’accueil des aborigènes qui l’ont accueillis avec des lances. Toutes ces descriptions et ces notes ont été remises à sa Majesté Royale.
Les premiers colons Anglais arrivèrent sur ce grand continent peuplé de vide, en 1788 avec la conviction d’être les rois du monde. Ils débarquèrent dans la Nouvelle Galles du Sud jusqu’en 1868 avec les bagnards, les délinquants par faute de place dans les prisons en Angleterre. C’est comme ça que fut le premier envoi des premiers bagnards en Australie, et que les premiers massacres des aborigènes commencèrent. Par la suite les farmers et les squatters vinrent à leurs tours, puis les chercheurs d’or. Les premiers envahisseurs de l’Australie commencèrent à peupler ce continent et à y installer des règles jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Ce fut le début de l’expansion, l’Australie commença à naître.
Le massacre des aborigènes
Les aborigènes furent chassés de chez eux, les hommes les femmes et enfants furent tués et massacrés sans scrupules juste pour prendre possession de leurs terres. De toute façon ils n’avaient pas les moyens pour se défendre, les colons s’en servaient comme esclaves pour travailler la terre. Les hommes dans les champs pour l’agriculture, les femmes aux taches ménagères, et les enfants restaient avec leurs mamans. Les colons ont évidemment amenés avec eux les maladies, comme la rubéole, le rhume et le smallpox qui décimèrent les aborigènes qui n'était pas immunisés car non existant sur ce continent..
C’est pour cela que les Aborigènes se retranchèrent dans les territoires dit « aride » que les blancs hésitaient à explorer. Cet endroit était tellement désertique, ils se doutaient qu’ils leur manqueraient l’eau nécessaire à cet expédition.
L'Abolition
En 1950 ce fut l’abolition des camps pénitenciers dans la Nouvelle Galles du Sud et ce n’est qu’en 1953 que les aborigènes du territoire du nord pouvaient accéder à leurs droits de citoyenneté.
Ce n'est qu'en 2008 que l'Australie reconnu officiellement les faits passés, le massacre des aborigènes et le vol de leurs terres.
L'auteur nous parle souvent des casuarinas utilisée par les colons:
Les gracieux casuarinas des rivières et des côtes d'Australie, où on les appelle «chênes femelles» (she-oaks), apparaissent en Chine, en Malaisie, autour de la Méditerrannée, dans les Amériques et en Afrique. Leur bois est reconnu comme l'un des meilleurs combustibles du monde. Comme les acacias, ils fixent l'azote, améliorent et stabilisent les sols.