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Les fureurs invisibles du cœur de John BOYNE

 

        Cyril Avery est le narrateur de sa propre histoire qui débute à sa naissance en 1945 et se termine en 2015. Cyril est abandonné volontairement par sa mère (fille-mère) mise au ban de la société irlandaise par le prêtre de son village. C'est un couple aisé et bienveillant qui adopte Cyril mais un couple hors norme qui traite Cyril comme un étranger, un enfant adopté. 

       Cyril tombe en amitié avec le fils de l'avocat de son père adoptif et va découvrir au fil du temps qu'il en est amoureux. Alors que l'Irlande est menée par une église moralisatrice et conservatrice, l'homosexualité est inenvisageable et punie, Cyril restera amoureux de Julian jusqu'à la fin de sa vie. Cyril, bien sous tout rapport le jour, se cache pour des rapports furtifs sans lendemain ne trouvant pas l'affection qu'il cherchera quasiment toute sa vie.

       On retrouve Cyril à Amsterdam en compagnie de son amant, puis à New York après une violente agression dans laquelle Bastiaan va perdre la vie et Cyril sa jambe. Puis Cyril revient en Irlande et affronte son passé et ses erreurs.... C'est en 2015 que Cyril connaîtra la légalisation du mariage homosexuel en Irlande mais Cyril pense être né "trop tôt" et avoir perdu sa vie à chercher....

       Un roman-fleuve dont les 11 chapitres s'égrainent de 7 ans en 7 ans et retracent la vie de Cyril à la recherche de son identité et d'un bonheur impossible.  De nombreux thèmes essentiellement sociétaux sont abordés: la domination de la religion et le pouvoir des prêtres , la haine des gens "bien-pensants" et "normaux" d'une société retardée  et son homophobie,  l'intolérance, les non-dits, le sort des femmes...

      Je me suis attachée à notre personnage principal espérant pour lui à chaque étape une vie meilleure. Tous les personnage qui entourent Cyril sont intéressants et reflètent la société de l'époque. L'écriture de John Boyne est directe tantôt ironique tantôt cynique mais toujours pleine de tendresse. Les situations sont quelquefois cocasses voire caricaturales et souvent inattendues. 

    Ne pas oublier que l'avortement sera légalisé en 2018 et le divorce autorisé en 1995 en Irlande.

   

    Un extrait assez percutant qui reflète bien cette histoire: Il y avait beaucoup d'hommes ici, qui s'étaient lassés de leur femme et cherchaient des sensations différentes. Ma grand-mère a compris. Un après-midi, elle est rentrée et a surpris un homme qui me violentait. J'étais un gamin à l'époque, et quand elle a vu ce qui se passait, elle a refermé la porte, elle est retournée à la cuisine, et elle s'est mise à faire du raffut avec ses casseroles. Voilà l'étendue de sa colère. Voilà ce qu'elle a fait pour me sauver. Après, elle m'a fouetté et m'a répété que j'étais dégoûtant, vraiment une pourriture sans nom. Mais elle a vu ce que je pouvais lui rapporter. J'étais plutôt mignon. Elle m'a dit que si je laissais des hommes me faire ça, elle se chargerait d'organiser les choses. Et l'argent serait pour elle.

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Brèves de solitudes de Sylvie GERMAIN

       Une fois de plus c'est la 1ère de couverture très colorée qui m'a poussée à emprunter ce livre et je ne suis pas déçue.

      Pourtant lire un roman qui traite de la pandémie actuelle ne m'attirait pas tant que cela mais ne connaissant cette auteure que de nom, je me suis laissée faire!

      Une 1ère partie dans laquelle Sylvie Germain décrit la vie de quelques personnages qui profitent d'un square parisien; des gens de tous milieux, de tout âge, des gens qui s'ignorent...

     Dans la 2ème partie, nous retrouvons ces mêmes personnages dans leur quotidien de confinés! Et l'auteur met en avant des attitudes différentes, des comportements nouveaux, des regards attentionnés, des amitiés naissantes et des dons cachés qui resurgissent... Le tout dans un écrit recherché, agréable avec une analyse de caractères et de comportements dans laquelle chacun d'entre nous peut se retrouver.

      Certes la société actuellement est morose voire pessimiste mais c'est avec pudeur et sensibilité que l'auteur nous fait partager ces moments de vie plein d'espoir.

      Un petit roman qui se lit rapidement dans lequel chacun peut se retrouver...

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L'audacieux Monsieur SWIFT de John BOYNE

   ou L'ODIEUX MONSIEUR SWIFT .....

          Si vous voulez .... un jeune homme charmant, charmeur et narcissique; un jeune homme sans talent qui veut devenir un écrivain primé; un manipulateur cynique sans scrupule; un séducteur au pouvoir indéniable; un imposteur et un assassin.... alors lisez L'audacieux Monsieur Swift! Mais prévoyez du temps de libre car il ne vous lâchera pas !!!

         L'auteur nous happe dans cette histoire où la tension monte crescendo, Mr Swift étant de plus en plus ignoble. Ce jeune homme est prêt à tout pour réussir et profiter des autres; il sait utiliser ses charmes sans vergogne. Cet homme immoral va utiliser ses amis, sa femme et se séparer de son fils un peu trop intrusif pour se faire un nom....

         Ce roman pose des questions sur le métier d'écrivain, le milieu de l'édition, la course aux prix littéraires, le rôle de l'écriture, l'imagination des écrivains... D'où viennent leurs idées? leurs inspirations?  Y a-t-il des jalousies entre écrivains? Y a-t-il des plagiats? Y a-t-il des préférences... besoin de connaissances...? 

          intéressant et prenant dont j'ai bien aimé le clin d'œil des dernières pages!

        Voici un passage qui m'interpelle!

" Et comment s'est passée ta semaine?

- Bien. J'ai lu le premier des deux romans que j'ai accepté de chroniquer.

- Et...?

- Malheureusement, il est très bon.

- Oh. Tu n'y peux rien.

- Je sais. Mais j'ai commencé le deuxième et jusqu'ici, il est un peu lent. Alors ça se présente mieux.

- Excellent. Tu vas peut-être trouver quelque chose à critiquer.

- Avec un peu de chance, Oui."

        Cet extrait me fait penser à une réflexion entre lectrices... et le bienfondé des critiques littéraires des blogueurs qui encensent les livres... Le lecteur doit-il faire confiance dans la 4ème de couverture? dans les critiques? avant de se lancer dans une nouvelle lecture.... Je n'ai pas la réponse.... Et c'est préférable!

 

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Femmes en colère de Mathieu MENEGAUX

   

           J'ai été attirée par ce livre (découvert dans le blog de chroniques littéraires "Emotions") qui explique le déroulement d'une délibération lors d'un procès de cour d'assises; une démarche totalement inconnue pour ma part. Et je ne suis pas déçue car les temps de délibération sont bien amenés sans être pesants, bien au contraire.

           Dans ce roman de 192 pages, Mathilde Collignon est accusée d'avoir commis des actes de violence barbares entraînant des mutilations sur deux hommes. Nous assistons à la délibération de 9 jurés dont les avis divergent selon leur sexe ... L'un des jurés précise bien que le juge d'instruction, le psychiatre, les avocats etc. sont tous des hommes... Le poids des arbitrages pris par ces jurés est lourd et les prises de décision cruciales. 

           L'auteur alterne entre les moments de confrontations entre jurés et les pensées de l'inculpée incarcérée depuis 3 ans, en attente de son jugement. Elle écrit, elle explique les faits et finit par se repentir de son action qui met en jeu sa vie et celle de ses filles; mais elle ne pouvait pas ne pas se venger ....

          En lisant ce roman, je me suis demandée qu'elle serait mon attitude face à ce jugement si j'étais jurée... car il faut tenir compte des lois que le président de séance rappelle dès que les jurés s'en écartent, donc pas de compassion; il ne faut pas se laisser influencer par le contexte extérieur : #metoo; et il faut juger une personne et non des idées ou des préceptes.

           J'ai été très choquée par l'attitude des hommes de loi et leur carriérisme dont dépend l'issue du jugement.... d'où leur influence "discrètes" sur les délibérations...

           Un livre qui ne déçoit pas, une lecture prenante et intéressante et malheureusement d'actualité.

           Je vous laisse lire la chronique dont le lien est ci-dessous, qui relate parfaitement mon opinion. A lire après avoir découvert ce livre...

https://aude-bouquine.com/2021/03/03/femmes-en-colere-mathieu-menegaux-grasset-sortie-le-3-mars-2021/

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Etre un chêne: sous l'écorce de Quercus de Laurent TILLON

 

      Quatrième de couverture: Que diraient les arbres si on les écoutait ? A la suite de son premier livre Et si on écoutait la nature ? (Payot), Laurent Tillon s'attache aujourd'hui à raconter l'histoire d'un chêne pédonculé bien particulier de la forêt de Rambouillet. Alliant une sensibilité naturaliste développée depuis l'adolescence aux découvertes scientifiques les plus récentes, l'auteur est pour la première fois en mesure de réaliser la biographie de cet arbre majestueux en pleine force de l'âge.
      A travers la vie pleine de suspense et de rebondissements de ce chêne, c'est l'occasion de brosser, avec tendresse et humour, les portraits étonnants de toute une galerie d'êtres qui interagissent avec lui, du champignon invisible (mais néanmoins indispensable) au cerf et au loup en passant par le capricorne, le mulot et bien d'autres encore. Bien qu'en apparence parfaitement immobile, Quercus tisse des liens indéfectibles avec tous les habitants de la forêt.
      Prédation bien sûr, mais surtout coopération et alliances à tous les étages, du sous-sol à la canopée. Ayant dressé ses premières feuilles quelques décennies avant la Révolution française, dans un paysage de lande arborée difficilement imaginable aujourd'hui, Quercus raconte aussi un volet de l'histoire tumultueuse des hommes à travers leurs relations complexes et ambigües aux arbres. De la forêt royale vouée au seul divertissement de la cour jusqu'au souci du végétal qui irrigue maintenant des pans entiers de la société, Laurent Tillon évoque avec empathie l'émergence et l'évolution de la sensibilité au vivant.

 

 

Laurent TILLON: Chargé de mission Biodiversité et animateur du Réseau Mammifères au Département gestion durable et multifonctionnelle des forêts (GDMF) et à la Direction forêts et risques naturels (DFRN) de l'Office national des forêts ; membre du Conseil national de protection de la nature. Laurent Tillon intervient régulièrement dans la presse sur des questions liées à la biodiversité (France Inter, Libération).

 

 

      Mon Avis: Tout d'abord un grand MERCI à mon fils sans qui je ne me serai pas tournée vers ce livre et à son auteur qui nous sensibilise sur notre environnement sans tomber dans l'excès des écologistes.

      L'auteur vit près de la forêt de Rambouillet et depuis son plus jeune âge il se réfugie dans la forêt et notamment sous Quercus, un chêne né avec la révolution. Il dit se sentir bien sous cet arbre qui l'a "aidé" à prendre des décisions. Laurent Tillon s'intéresse à l'histoire de ce chêne et de son compère ou rival Fagus, un hêtre qui le jouxte. L'auteur nous explique les interactions entre les différentes espèces qui peuplent Silva, la forêt. Il y a des insectes, des oiseaux et différents organismes; mais plus particulièrement  Nemobius, le grillon, Neuroterus la guêpe, Canis le loup, Pinus le pin sylvestre, Cerembyx le capricorne, Dendiocops le pic épeiche, Lothar et Martin les tempêtes climatiques, et bien d'autres . Les animaux ou végétaux nous sont présentés simplement mais avec détails, ils  prennent vie dans cette forêt accueillante, créant un équilibre que seule la nature sait mettre en place... avec l'aide de la sylviculture et des nouvelles lois régissant les forêts.

        Un livre de vulgarisation très plaisant, d'abord facile d'accès et instructif qui donne envie de s'asseoir au pied d'un arbre pour le lire ou le relire.

        Petite question subsidiaire: A votre avis combien fallait de Chênes pour construire un navire à l'époque  de Louis XVI ???? Les mats étaient taillés dans des pins sylvestre ...

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Concours pour le Paradis de Clélia RENUCCI

       Un premier roman historique très bien documenté dans lequel action et histoire animent ce récit .

       Nous sommes le 20 décembre 1577, à la veille de la célébration de la venue de l'Enfant Jésus.

       Pour la énième fois le Palais des Doges brûle mais cette fois-ci rien ne subsiste de la salle du Grand Conseil, ni bancs, ni tribune, ni la dizaine de portraits des doges. Et de l'immense fresque représentant Le Paradis, il ne reste rien.

       C'est en 1578 qu'un concours pour recruter des peintres qui referont Le Paradis commence. Débutent alors des tiraillements, des jalousies, des passe-droits, des conflits familiaux pour enfin donner ce travail à 2 peintres: Véronèse et Tintoret. Deux peintres au sommet de leur gloire qui se vouent une haine sans nom....

        La création de cette toile va s'étaler sur 25 ans durant lesquels toute la médiocrité du monde est révélée. Les rivalités sont dans tous les domaines:  politiques entre Rome et Venise avec Concile de Trente,  Inquisition et surtout recherche de traces d'hérésies dans les œuvres picturales; humaines: entre les patriciens (aristocrates vénitiens) qui couvent chacun leur artiste; dans les familles où un père écrase son fils et l'empêche d'avoir un Nom; et bien sûr rivalités entre les peintres que dénonce avec habileté Clélia Renucci! La technique de préparation de la toile et de son exécution sont très intéressantes, détaillées sans être ennuyeuses.

       Un roman passionnant pour ceux qui apprécient l'histoire de l'art, d'autant qu'il est écrit de façon plaisante et prenante. Une atmosphère de cette époque très bien décrite et une course à la gloire qui dure 25 ans ou ... 260 pages!  

       

 

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De nos ombres de Jean-Marc Graziani

      Un premier roman d'un auteur Corse pompier de métier, diplômé d'histoire. 

      Nous sommes à Bastia où Joseph a grandi au sein de sa famille.  En 1954, il a 12 ans et s'aperçoit qu'il entend des voix...... Là j'ai songé à fermer le livre.... mais l'écriture est très belle et l'arrière-grand -mère de Joseph accepte ce don, le devine et le comprend. Elle va accompagner Joseph dans sa quête du passé... Car les objets qu'il découvre: un angelot dans un pied de lit, un anneau, un vieux disque trouvé dans un grenier, une lettre, une photo vont dévoiler des indices... et je n'en dirai pas plus!

        Laissez-vous emporter par la poésie de l'écriture de ce roman atypique qui mérite d'être lu. 

       Une construction inhabituelle et compliquée qui nous déroute, nous intrigue. L'auteur se perd un peu dans cette histoire et entremêle la sienne et s'en excuse... mais laissez-vous tenter!

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Le syndrome d' accent étranger de Mariam SHEIK FAREED

         Chaque soir, Alex rentre de son travail de cuisinier en métro. Son ordi l'accompagne tout le temps et malheureusement ce soir-là il l'oublie dans le métro.

        C'est Désiré qui trouve l'ordi sous son siège. Il l'ouvre et découvre le début d'une histoire. C'est décidé , il rendra l'ordi à son propriétaire lorsque celui-ci aura terminé le roman commencé!

        Débute alors un échange entre ces deux personnages.

        Désiré est Mauricien et balayeur dans les rues de Paris. Avec l'aide de Marie, bénévole à la soupe populaire, il va aider Alex à terminer son roman. Bien qu'ils soient issus de deux mondes totalement différents une relation basée sur la parole et la passion d'écrire va s'établir.... Le personnage principal du roman inachevé est Sophie van Em Meer. A la suite d'un trauma crânien, elle ne reconnaît plus sa voix...

        Un roman-conte moderne très humain. Une histoire dans l'histoire qui de ce fait aborde plusieurs niveaux de sociétés ( mauriciens, parisiens aisés ou non, bénévoles...). Un livre poétique qui nous emporte dans les îles.

        Le syndrome de l'accent étranger (en anglais : Foreign Accent Syndrome, souvent rapporté sous l'abréviation de FAS) est une affection médicale rare qui se produit généralement comme un effet indésirable  d'un choc à la tête ou d'une blessure au cerveau. De 1941 à 2006, 50 cas ont été rapportés dans le monde.

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Des diables et des saints de Jean-Baptiste ANDREA

       Joe n'est plus tout jeune lorsqu'il joue sur les pianos mis à disposition du public dans les gares ou les aéroports, il ne  joue que du Beethoven en attendant quelqu'un....

       Dès les premières pages de ce roman, Joe interpelle le lecteur pour lui raconter son enfance. Orphelin à 14 ans, Joe est placé dans un orphelinat religieux. Religion et maltraitance seront son lot quotidien.

       Sans tomber dans le misérabilisme, l'auteur aborde le thème de l'abandon avec beaucoup de sensibilité et d'authenticité. Les souvenirs douloureux du pensionnat alternent avec le souvenir des cours de piano de Mr Rothenberg, le souvenir des fortes amitié au sein de cet orphelinat, le souvenir d'un premier amour...

      Un roman - récit qui aborde de nombreux sujets: Musique, amitié, amour, rêve.... mais aussi trahison, maltraitance, évasion et résilience.

       Un roman plein de sensibilité et d'émotions... En voici un extrait ....

       "Je n'étais pas un saint, je l'admets. Ceux de la Vigie encore moins, mais eux avaient une excuse. Quand on croise un enfant qui titube sous le poids d'un cartable ou un vieux qui peine à tirer une valise, on se précipite pour les aider. Ces gamins-là - je dis gamins mais, à l'exception de Souzix, c'étaient presque des hommes -, personne n'avait jamais offert de porter leur colère. On les laissait butter contre les trottoirs, et on regardait ailleurs. Tant pis s'ils tombaient. Ca valait mieux que d'être écrasé par ce qu'ils charriaient..

      Ils étaient durs, ils étaient drôles, ils étaient sans victoires.

     Mes amis.

     Les soirs de tristesse, les soirs de vin aigre, je pense encore à eux."

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L'envol du moineau de Amy Belding BROXN

     

         Un roman agréable basé sur des faits historiques réels.

        Nous sommes au XVIIème siècle dans la colonie de la baie du Massachussetts. Marie White est la 5ème des 9 enfants de John White. En 1639, toute la famille migre en Amérique où John White devient un gros propriétaire terrien de Lancaster dans le Massachussetts. Mary épousa Joseph Rowlandson, pasteur de l'église de Lancaster, ils eurent 4 enfants dont un mourut très jeune.

       C'est en 1675 qu'un groupe d'indigène attaqua la ville, tuant et brûlant des habitations; ils enlevèrent Mary et ses 3 enfants et la gardèrent en captivité durant quelques mois. Marie fut relâchée contre rançon.

     C'est cette histoire que nous raconte l'auteur en adaptant la personnalité des personnages et leurs relations, en ajoutant des évènements et une relation amoureuse pour que ce roman historique soit plaisant.

     C'est le portrait d'une époque avec ses moeurs et ses coutumes, le portrait d'une femme puritaine et son combat pour la liberté, la présence très prenante de la religion et  un autre regard sur la colonisation de la Nouvelle-Angleterre au XVIIème.

L'auteur: Dans L’Envol du moineau, son premier roman traduit (excellemment) en français, l’écrivaine américaine Amy Belding Brown revisite cette histoire fameuse avec d’autant plus de pertinence critique que l’auteure descend ­elle-même de fermiers puritains et est mariée à un pasteur congrégationaliste.

 

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